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Aragon Romancier
Aragon n’a jamais cessé de commenter son œuvre, voire de la réécrire
– mais rares sont les travaux qui, jusqu’à présent, ont tenté de lier sa
poétique romanesque à l’observation de phénomènes langagiers.
On n’a jamais non plus prêté suffisamment d’attention à la connaissance
qu’Aragon avait des débats linguistiques du siècle, ni à l’influence que
ces derniers ont pu avoir sur l’écriture de ses romans – et c’est bien la
part linguistique des phénomènes de réemplois, que l’on voudrait étudier
ici, en tant qu’ils participent à modeler la genèse de l’œuvre.
On souhaite ainsi explorer un champ encore neuf, où une singulière
« conscience linguistique » rencontre les enjeux de la mise en fiction,
ancrant l’écriture aragonienne dans un moment de l’histoire de la langue
littéraire. Loin d’oublier la dimension politique du travail d’Aragon, une
telle perspective essaie d’en comprendre les modalités d’inscription
littéraire.
Notre ambition : faire dialoguer linguistes et littéraires ; enrichir la
recherche littéraire par l’apport d’études linguistiques – et réciproquement ;
rouvrir, alors que l’auteur disparaissait il y a trente ans, une œuvre
romanesque parmi les plus riches du temps
Michel Murat (ParisIV/ENS) : "L'image stupéfiante"
Pascale Roux (Grenoble : "Défamiliarisation poétique et langue surréaliste dans les énonciations fictionnelles d'Aurélien"
Jacqueline Bernard (Grenoble : "Du collagge mémoriel à la construction romanesque : les éclats de voix(es) dans la fiction aragonienne"Michel Murat (ParisIV/ENS) : "L'image stupéfiante"
Pascale Roux (Grenoble : "Défamiliarisation poétique et langue surréaliste dans les énonciations fictionnelles d'Aurélien"
Jacqueline Bernard (Grenoble : "Du collagge mémoriel à la construction romanesque : les éclats de voix(es) dans la fiction aragonienne"
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