Conférence du 11 avril 2011, par Jan Lacki, en détachement du CNRS à Genève Unité histoire et philosophie Faculté des Sciences, Université de Genève. L’histoire de la science moderne est étroitement liée à celle de l’empirisme qui deviendra progressivement son cadre philosophique dominant. Au XIXe siècle, le positivisme exercera à son tour son influence sur les débats concernant la nature et le champ légitime de l’enquête scientifique et les moyens qu’elle peut s’autoriser pour atteindre ses buts. Le début du XXe siècle connaîtra d’une certaine manière l’apogée de cette tendance avec l’empirisme logique dans ses multiples variantes représentées par ses figures de proue entre Vienne et Berlin. Même s’il fut contesté bien avant, il faudra attendre les années cinquante pour voir l’empirisme soumis à une critique massive de la part des milieux philosophiques. En parallèle, une nouvelle histoire des sciences, dénonçant l’histoire jugée des historiographes d’avant, propose une vision bien plus complexe de la science, de ses acteurs et de ses institutions. L’image de la science qui en ressortira ouvrira largement le cadre de son épistémologie et méthodologie, au point même d’amener certains à s’interroger, au vu de l’extrême diversité des pratiques de science dans l’histoire, sur son unité et son existence effective.Conférence du 11 avril 2011, par Jan Lacki, en détachement du CNRS à Genève Unité histoire et philosophie Faculté des Sciences, Université de Genève. L’histoire de la science moderne est étroitement liée à celle de l’empirisme qui deviendra progressivement son cadre philosophique dominant. Au XIXe siècle, le positivisme exercera à son tour son influence sur les débats concernant la nature et le champ légitime de l’enquête scientifique et les moyens qu’elle peut s’autoriser pour atteindre ses buts. Le début du XXe siècle connaîtra d’une certaine manière l’apogée de cette tendance avec l’empirisme logique dans ses multiples variantes représentées par ses figures de proue entre Vienne et Berlin. Même s’il fut contesté bien avant, il faudra attendre les années cinquante pour voir l’empirisme soumis à une critique massive de la part des milieux philosophiques. En parallèle, une nouvelle histoire des sciences, dénonçant l’histoire jugée des historiographes d’avant, propose une vision bien plus complexe de la science, de ses acteurs et de ses institutions. L’image de la science qui en ressortira ouvrira largement le cadre de son épistémologie et méthodologie, au point même d’amener certains à s’interroger, au vu de l’extrême diversité des pratiques de science dans l’histoire, sur son unité et son existence effective.
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