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La politique culturelle de la France, telle qu’elle résulte de la mise en place d’un ministère de la Culture en 1959, est en tension entre trois axes : le soutien à la création artistique, la protection et la mise en valeur du patrimoine, la régulation de l’activité des industries culturelles. Malgré l’importance des acquis constatés dans l’axe patrimonial, et quelles que soient les limites des actions conduites dans celui des industries culturelles, il convient de s’interroger sur la prééminence de la notion de création et du vocabulaire qui lui est associé dans le fond discursif commun des politiques culturelles et dans celui de leur critique. Depuis la dénonciation d’un mécénat d’État jusqu’à la mise en évidence d’une crise structurelle dans un processus de démocratisation culturelle essentiellement fondé sur la diffusion d’une culture légitime, de quelles pratiques de création est-il question ?
La politique culturelle de la France, telle qu’elle résulte de la mise en place d’un ministère de la Culture en 1959, est en tension entre trois axes : le soutien à la création artistique, la protection et la mise en valeur du patrimoine, la régulation de l’activité des industries culturelles. Malgré l’importance des acquis constatés dans l’axe patrimonial, et quelles que soient les limites des actions conduites dans celui des industries culturelles, il convient de s’interroger sur la prééminence de la notion de création et du vocabulaire qui lui est associé dans le fond discursif commun des politiques culturelles et dans celui de leur critique. Depuis la dénonciation d’un mécénat d’État jusqu’à la mise en évidence d’une crise structurelle dans un processus de démocratisation culturelle essentiellement fondé sur la diffusion d’une culture légitime, de quelles pratiques de création est-il question ?
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