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« È tempo di rimedii per le conscienze, per il Stato e per le regalie » : Giacomo Longo, giudice della Regia Monarchia di Sicilia negli anni della dominazione sabauda
15 mai 2013
Au moment de son installation dans le royaume de Sicile, la dynastie de Savoie "hérite" d’une pesante controverse avec le Saint-Siège, commencée quelques années auparavant à peine et passée dans l’histoire sous le nom de "controverse liparitaine". Le conflit concernait la juridiction ecclésiastique particulière, unique dans l’Europe catholique, garantie par le souverain du royaume, issue de l’antique privilège de l’Apostolica Legazia et mise en oeuvre par le Tribunale delle Regia Monarchia. La communication propose d’analyser l’affrontement entre le Saint-Siège et le royaume de Sicile durant les cinq années de la domination savoyarde, en l’insérant dans le contexte européen, tant du point de vue diplomatique (l’équilibre précaire faisant suite au traité d’Utrecht) que politico-culturel (diffusion des idées et des pratiques gallicanes, jansénistes et juridictionalistes), en se référant particulièrement à l’apport de quelques intellectuels siciliens (Giacomo Longo, Girolamo Settimo, Giambattista Caruso), collaborateurs du gouvernement piémontais dans l’île. Au moment de son installation dans le royaume de Sicile, la dynastie de Savoie "hérite" d’une pesante controverse avec le Saint-Siège, commencée quelques années auparavant à peine et passée dans l’histoire sous le nom de "controverse liparitaine". Le conflit concernait la juridiction ecclésiastique particulière, unique dans l’Europe catholique, garantie par le souverain du royaume, issue de l’antique privilège de l’Apostolica Legazia et mise en oeuvre par le Tribunale delle Regia Monarchia. La communication propose d’analyser l’affrontement entre le Saint-Siège et le royaume de Sicile durant les cinq années de la domination savoyarde, en l’insérant dans le contexte européen, tant du point de vue diplomatique (l’équilibre précaire faisant suite au traité d’Utrecht) que politico-culturel (diffusion des idées et des pratiques gallicanes, jansénistes et juridictionalistes), en se référant particulièrement à l’apport de quelques intellectuels siciliens (Giacomo Longo, Girolamo Settimo, Giambattista Caruso), collaborateurs du gouvernement piémontais dans l’île.
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