Les domaines de recherche actuels, tels que l’informatique ubiquitaire et l’informatique en nuage (cloud computing), considèrent que ces environnements d’exécution sont en changement continue. Les applications dynamiques ; où les composants peuvent être ajoutés, supprimés pendant l’exécution, permettent a un logiciel de s’adapter et de s’ajuster à l’évolution des environnements, et de tenir compte de l’évolution du logiciel. Malheureusement, les applications dynamiques soulèvent des questions de conception et de développement qui n’ont pas encore été pleinement explorées.
Dans cette thèse, nous montrons que le dynamisme est une préoccupation transversale qui rompt avec un grand nombre d’hypothèses que les développeurs d’applications classiques sont autorisés à prendre. Le dynamisme affecte profondément la conception et développement de logiciels. S’il n’est pas manipulé correctement, le dynamisme peut « silencieusement » corrompre l’application. De plus, l’écriture d’applications dynamiques est complexe et sujette à erreur. Et compte tenu du niveau de complexité et de l’impact du dynamisme sur le processus du développement, le logiciel ne peut pas devenir dynamique sans (de large) modification et le dynamisme ne peut pas être totalement transparent (bien que beaucoup de celui-ci peut souvent être externalisées ou automatisées).
Ce travail a pour but d’offrir à l’architecte logiciel le contrôle sur le niveau, la nature et la granularité du dynamisme qui est nécessaire dans les applications dynamiques. Cela permet aux architectes et aux développeurs de choisir les zones de l’application où les efforts de programmation des composants dynamiques seront investis, en évitant le coût et la complexité de rendre tous les composants dynamiques. L’idée est de permettre aux architectes de déterminer l’équilibre entre les efforts à fournir et le niveau de dynamisme requis pour les besoins de l’application.
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