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Le Colloque Medical du Jeudi
Le Colloque Médical du Jeudi (CMJ) est le Colloque de l'Institution Hospitalo-Universitaire. Il a été mis en place il y a maintenant plus de 20 ans. Chaque année, chaque jeudi de 8h à 9h, il accueille toutes les équipes médicales et chirurgicales d
Les anti-TNF (anticorps anti-TNF ou récepteurs solubles au TNF Alpha) ont faits leur apparition avec l'infliximab (Remicade®) en 1999. L'Enbrel® ou etanercept récepteur soluble a fait son apparition en 2000 et l'Humira® (adalimumab) a été commercialisé en 2003. Ces médicaments ont des indications en rhumatologie dans les rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrite juvénile idiopathique) en gastro-entérologie (maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragie) et en dermatologie (psoriasis cutané). Ces médicaments ont été prescrits chez pratiquement deux millions de patients. Nous avons actuellement un bon recul sur leur efficacité et leurs effets indésirables. Leurs effets indésirables sont essentiellement infectieux, ils ne sont pas spécifiques de l'une ou l'autre de ces molécules. Des infections à germes banaux, à germes opportunistes et à BK ont été soulignés dans toutes les études et imposent avant prescription de ces médicaments d'investiguer les foyers infectieux potentiels notamment tuberculeux, de prévenir les patients et de les éduquer quant à la gestion des effets indésirables en particulier infectieux survenant sous traitement. En ce qui concerne les lymphomes et les cancers, les premiers résultats faisaient apparaître une augmentation d'incidence des tumeurs hématologiques ou solides sous ces traitements. Les derniers résultats de la littérature montrent qu'il existe effectivement une augmentation de l'incidence des tumeurs solides et des hémopathies notamment lymphoïdes chez les patients présentant des rhumatismes inflammatoires à fort potentiel d'évolutivité notamment sur le plan clinique et inflammatoire et sous biothérapie, l'incidence augmentant au cours surtout de la première année de traitement, l'incidence diminue ensuite. Il est actuellement admis que les anti-TNF peuvent révéler des infections néoplasiques sous-jacentes mais qu'actuellement il n'y a pas de relation directe entre les molécules prescrites et l'apparition de tumeur.Les anti-TNF (anticorps anti-TNF ou récepteurs solubles au TNF Alpha) ont faits leur apparition avec l'infliximab (Remicade®) en 1999. L'Enbrel® ou etanercept récepteur soluble a fait son apparition en 2000 et l'Humira® (adalimumab) a été commercialisé en 2003. Ces médicaments ont des indications en rhumatologie dans les rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrite juvénile idiopathique) en gastro-entérologie (maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragie) et en dermatologie (psoriasis cutané). Ces médicaments ont été prescrits chez pratiquement deux millions de patients. Nous avons actuellement un bon recul sur leur efficacité et leurs effets indésirables. Leurs effets indésirables sont essentiellement infectieux, ils ne sont pas spécifiques de l'une ou l'autre de ces molécules. Des infections à germes banaux, à germes opportunistes et à BK ont été soulignés dans toutes les études et imposent avant prescription de ces médicaments d'investiguer les foyers infectieux potentiels notamment tuberculeux, de prévenir les patients et de les éduquer quant à la gestion des effets indésirables en particulier infectieux survenant sous traitement. En ce qui concerne les lymphomes et les cancers, les premiers résultats faisaient apparaître une augmentation d'incidence des tumeurs hématologiques ou solides sous ces traitements. Les derniers résultats de la littérature montrent qu'il existe effectivement une augmentation de l'incidence des tumeurs solides et des hémopathies notamment lymphoïdes chez les patients présentant des rhumatismes inflammatoires à fort potentiel d'évolutivité notamment sur le plan clinique et inflammatoire et sous biothérapie, l'incidence augmentant au cours surtout de la première année de traitement, l'incidence diminue ensuite. Il est actuellement admis que les anti-TNF peuvent révéler des infections néoplasiques sous-jacentes mais qu'actuellement il n'y a pas de relation directe entre les molécules prescrites et l'apparition de tumeur.
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