Détecter la délinquance juvénile dès 3 ans ! Cette proposition gouvernementale qui faisait suite à un rapport de l’INSERM montrant l’intérêt d’un tel dépistage avait suscité une vive polémique en France en 2005. N’était ce pas ouvrir la porte à un étiquetage dangereux, à une stigmatisation précoce ? Aujourd’hui si cette polémique est un peu retombée (faute de mise en œuvre concrète de ce dépistage ?) un débat plus général demeure : nos jeunes enfants sont de plus en plus testés, détectés, étiquetés … avec certaines dérives à craindre. Si le fichage semble de l’ordre du fantasme, coller une étiquette sur un enfant peut avoir des conséquences sur son orientation et sa psychologie, conséquences positives comme négatives. La question est double : en amont, dépister quels types de syndromes : enfants hyperactifs, violents,… et pourquoi ? En aval : quelles actions sont proposées ? L’école, les parents, ont-ils les moyens de prendre en charge les enfants différemment suivant leurs particularités : un enfant violent dépisté repéré comme tel va-t-il recevoir un accompagnement particulier et lequel ? Intervenants prévus : Yves Jeannenot, pédo-psychiatre Marcel Sanguet, psychologue clinicien, psychanalyste Modérateur: Jean-Philippe Vincent (par suite d'un empêchement, seul le Dr Jeannenot a pu intervenir à ce débat).Détecter la délinquance juvénile dès 3 ans ! Cette proposition gouvernementale qui faisait suite à un rapport de l’INSERM montrant l’intérêt d’un tel dépistage avait suscité une vive polémique en France en 2005. N’était ce pas ouvrir la porte à un étiquetage dangereux, à une stigmatisation précoce ? Aujourd’hui si cette polémique est un peu retombée (faute de mise en œuvre concrète de ce dépistage ?) un débat plus général demeure : nos jeunes enfants sont de plus en plus testés, détectés, étiquetés … avec certaines dérives à craindre. Si le fichage semble de l’ordre du fantasme, coller une étiquette sur un enfant peut avoir des conséquences sur son orientation et sa psychologie, conséquences positives comme négatives. La question est double : en amont, dépister quels types de syndromes : enfants hyperactifs, violents,… et pourquoi ? En aval : quelles actions sont proposées ? L’école, les parents, ont-ils les moyens de prendre en charge les enfants différemment suivant leurs particularités : un enfant violent dépisté repéré comme tel va-t-il recevoir un accompagnement particulier et lequel ? Intervenants prévus : Yves Jeannenot, pédo-psychiatre Marcel Sanguet, psychologue clinicien, psychanalyste Modérateur: Jean-Philippe Vincent (par suite d'un empêchement, seul le Dr Jeannenot a pu intervenir à ce débat).