Face à l'épuisement inéluctable des ressources fossiles, l'hydrogène est parfois présenté dans la presse scientifique comme le "carburant de l'avenir". Cependant, cet élément n'existant pas à l'état naturel sur Terre, il doit être produit à partir d'autres sources d’ énergie (par exemple solaire photovoltaïque, nucléaire 4eme génération), par réaction chimique ou par électrolyse. On le qualifie donc de « vecteur » (au sens de moyen de stockage intermédiaire) plutôt que de « source » d'énergie. En fait il y a plusieurs manières d’utiliser ce vecteur : 1/ directement comme carburant, soit dans un moteur thermique, soit pour des utilisations domestiques (chauffage); 2/ pour alimenter des « piles à combustibles », un des moyens de produire de l’électricité Dans le deuxième cas, il constitue aussi un moyen de stocker l’énergie, moyen dont on aurait tant besoin pour réguler l’intermittence des sources d’énergie renouvelables. Jusqu'ici, les coûts et les difficultés techniques ont empêché son développement à grande échelle pour les usages domestiques. Mais qu'en sera-t-il demain? Allons-nous vers un monde de l'hydrogène comme le prédit un certain Jeremy Rifkin? Verrons-nous demain des véhicules à hydrogène parcourir les routes, les airs et les océans, autant que les véhicules à pétrole actuels ? Ou s'agit-il d'un mirage technologique trop coûteux comme le dénoncent certains ? Sur ce sujet encore peu connu du grand public, nos intervenants commenceront par faire une bonne introduction technique avant de lancer le débat. Intervenants : Florence Lefebvre-Joud, Ingénieur-chercheur, Hydrogène et Pile à CombustiblePhilippe Marty, Enseignant-chercheur, énergétique, stockage de l'hydrogèneFrédéric Livet, Physicien spécialiste de matériaux, directeur de recherches émériteModérateur: Emmanuel Borot Face à l'épuisement inéluctable des ressources fossiles, l'hydrogène est parfois présenté dans la presse scientifique comme le "carburant de l'avenir". Cependant, cet élément n'existant pas à l'état naturel sur Terre, il doit être produit à partir d'autres sources d’ énergie (par exemple solaire photovoltaïque, nucléaire 4eme génération), par réaction chimique ou par électrolyse. On le qualifie donc de « vecteur » (au sens de moyen de stockage intermédiaire) plutôt que de « source » d'énergie. En fait il y a plusieurs manières d’utiliser ce vecteur : 1/ directement comme carburant, soit dans un moteur thermique, soit pour des utilisations domestiques (chauffage); 2/ pour alimenter des « piles à combustibles », un des moyens de produire de l’électricité Dans le deuxième cas, il constitue aussi un moyen de stocker l’énergie, moyen dont on aurait tant besoin pour réguler l’intermittence des sources d’énergie renouvelables. Jusqu'ici, les coûts et les difficultés techniques ont empêché son développement à grande échelle pour les usages domestiques. Mais qu'en sera-t-il demain? Allons-nous vers un monde de l'hydrogène comme le prédit un certain Jeremy Rifkin? Verrons-nous demain des véhicules à hydrogène parcourir les routes, les airs et les océans, autant que les véhicules à pétrole actuels ? Ou s'agit-il d'un mirage technologique trop coûteux comme le dénoncent certains ? Sur ce sujet encore peu connu du grand public, nos intervenants commenceront par faire une bonne introduction technique avant de lancer le débat. Intervenants : Florence Lefebvre-Joud, Ingénieur-chercheur, Hydrogène et Pile à CombustiblePhilippe Marty, Enseignant-chercheur, énergétique, stockage de l'hydrogèneFrédéric Livet, Physicien spécialiste de matériaux, directeur de recherches émériteModérateur: Emmanuel Borot