Quoique notre société soit grande consommatrice de biens technologiques divers, il semble qu’une certaine défiance envers la science (les scientifiques?) se soit installée dans le public... Les interrogations concernant les conditions de la production de la science dans les laboratoires ne manquent pas : Comment est assurée l’indépendance des chercheurs ? D’où viennent les financements ? Les interventions des chercheurs et des experts dans le débat public et les instances de décision politique échappent elles aux conflits d’intérêt ? Mais y aurait il aussi des interrogations sur la façon même dont les sujets de recherche sont choisis ? Le chercheur doit il avoir entière liberté dans ce choix, ou la société “civile” aurait elle des choses à dire à ce sujet, notamment quand il s’agit d’argent public ? Et si oui, comment la parole des citoyens peut elle s'exprimer valablement ? Ainsi, peut-on extrapoler et parler d’une défiance au sujet de la démarche scientifique même, et défendre une sorte de relativisme, qui en viendrait à considérer que la parole scientifique est une opinion comme une autre.. Peut-être alors y-aurait-il lieu de rappeler et de mieux définir ce qu’est une démarche scientifique ? Ou bien, sans remettre en cause la démarche en elle-même, la défiance s’exprime-t-elle par rapport aux objets technologiques produits, et aux conséquences sociétales dont certaines peuvent être perçues comme dangereuses (OGM, nucléaire, nanotechnologies…) ? Finalement, si notre société de consommation fait la part belle à l'innovation, cette innovation est elle le chemin de nouvelles découvertes importantes ? Améliorera-t-elle le lien social, et d’une manière générale, contribuera-t-elle à l’amélioration de nos vies ? Les intervenants Anne PERRIN, Présidente d’une association d’information scientifique Antoine DEPAULIS, Directeur de recherche labo public Antoine GONTHIER, Association citoyenneQuoique notre société soit grande consommatrice de biens technologiques divers, il semble qu’une certaine défiance envers la science (les scientifiques?) se soit installée dans le public... Les interrogations concernant les conditions de la production de la science dans les laboratoires ne manquent pas : Comment est assurée l’indépendance des chercheurs ? D’où viennent les financements ? Les interventions des chercheurs et des experts dans le débat public et les instances de décision politique échappent elles aux conflits d’intérêt ? Mais y aurait il aussi des interrogations sur la façon même dont les sujets de recherche sont choisis ? Le chercheur doit il avoir entière liberté dans ce choix, ou la société “civile” aurait elle des choses à dire à ce sujet, notamment quand il s’agit d’argent public ? Et si oui, comment la parole des citoyens peut elle s'exprimer valablement ? Ainsi, peut-on extrapoler et parler d’une défiance au sujet de la démarche scientifique même, et défendre une sorte de relativisme, qui en viendrait à considérer que la parole scientifique est une opinion comme une autre.. Peut-être alors y-aurait-il lieu de rappeler et de mieux définir ce qu’est une démarche scientifique ? Ou bien, sans remettre en cause la démarche en elle-même, la défiance s’exprime-t-elle par rapport aux objets technologiques produits, et aux conséquences sociétales dont certaines peuvent être perçues comme dangereuses (OGM, nucléaire, nanotechnologies…) ? Finalement, si notre société de consommation fait la part belle à l'innovation, cette innovation est elle le chemin de nouvelles découvertes importantes ? Améliorera-t-elle le lien social, et d’une manière générale, contribuera-t-elle à l’amélioration de nos vies ? Les intervenants Anne PERRIN, Présidente d’une association d’information scientifique Antoine DEPAULIS, Directeur de recherche labo public Antoine GONTHIER, Association citoyenne
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